Mythes et idées fausses : Jeunes, étudiants et diplômés handicapés

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Jeunes, étudiants et diplômés handicapés

Mythe : Les Canadiens handicapés sont moins instruits que leurs pairs non handicapés et ne peuvent donc pas soutenir la concurrence sur le marché du travail du 21e siècle, qui est axé sur le savoir.
Réalité : Malgré les obstacles bien documentés en matière d’accès à l’éducation auxquels bon nombre de gens font toujours face, les Canadiens handicapés sont bien instruits. En effet, 56 % d’entre eux ont obtenu un diplôme d’études postsecondaires dans le cadre de l’un des nombreux programmes collégiaux et universitaires.

Idée fausse : Les étudiants handicapés de niveaux secondaire et postsecondaire ont des occasions de stages, des stages coop, des emplois d’été et des postes d’apprentissage intégré au travail semblables à ceux que l’on offre à leurs pairs non handicapés.
Réalité : Les personnes handicapées se butent à des obstacles tôt dans leur vie. Bon nombre d’étudiants handicapés de niveaux secondaire et postsecondaire n’obtiennent pas le soutien ni les mesures d’adaptation dont ils ont besoin pour saisir de telles occasions, expériences qui les aident à se préparer à intégrer la population active. Donc, comparativement à leurs pairs non handicapés, ces étudiants font face à des obstacles à l’emploi supplémentaires lorsqu’ils obtiennent leur diplôme.

Mythe : Les personnes handicapées ne font pas face à des obstacles à l’emploi lorsqu’elles terminent des études postsecondaires.
Réalité : Le taux de diplômés présentant un handicap mineur est semblable à celui des diplômés non handicapés. Toutefois, le taux d’emploi chez les diplômés qui présentent un handicap plus sévère (28 % pour les femmes et 32 % pour les hommes) est beaucoup plus faible que le taux d’emploi de leurs pairs non handicapés ayant terminé leurs études secondaires ou moins (66 % pour les femmes et 79 % pour les hommes).

Idée fausse : Bon nombre d’employeurs, lorsqu’ils effectuaient des activités de sensibilisation en matière de recrutement, croient qu’il est difficile de trouver des personnes handicapées qualifiées pour pourvoir leurs postes vacants à une période où il y a une pénurie de main-d’œuvre qui pourrait durer une décennie.
Réalité : Sur le marché du travail actuel, les méthodes traditionnelles de recrutement par offres d’emploi à elles seules ne sont plus efficaces. Nous devons utiliser une approche proactive et ciblée pour atteindre les groupes sous-représentés, y compris les personnes handicapées. Le PAIRE est une ressource qui peut vous aider à entrer directement en contact avec des chercheurs d’emploi handicapés qualifiés. Les salons de l’emploi du PAIRE sont accessibles et inclusifs. Nous nous assurons que les chercheurs d’emploi handicapés obtiennent les mesures d’adaptation nécessaires. De plus, grâce à nos partenaires, nous savons que les jeunes et les étudiants handicapés sont à l’aise de participer à nos événements. Il y a, en Ontario, plus de 228 000 jeunes handicapés âgés de 15 à 24 ans. Ceux-ci font partie d’un bassin de talents inexploité qui pourrait répondre à vos besoins actuels en matière de recrutement ou à votre pénurie de personnel.

Mythe : La sécurité est une préoccupation importante lorsqu’on embauche des personnes handicapées, parce qu’elles ont plus d’accidents au travail que leurs pairs non handicapés.
Réalité : Les employés handicapés accordent autant, sinon plus, d’importance à la sécurité en milieu de travail que leurs pairs non handicapés, car ils sont plus conscients de leur environnement et plus susceptibles de suivre les directives et les protocoles de sécurité.

Mythe : Il est très coûteux d’accommoder un employé handicapé.
Réalité : Souvent, les employés handicapés n’ont pas plus besoin de mesures d’adaptation qu’un autre employé. De nombreuses mesures d’adaptation sont gratuites, comme la possibilité d’avoir un horaire flexible. Le coût d’une mesure d’adaptation ponctuelle est, en moyenne, de 500 $ ou moins.

Idée fausse : La plupart des personnes handicapées sont physiquement handicapées et se déplacent en fauteuil roulant.
Réalité : Bien que le symbole de handicap le plus communément reconnu soit un fauteuil roulant, seulement 10 % des Canadiens ont une mobilité réduite. Les handicaps peuvent être visibles ou non, et se manifester tôt ou plus tard dans la vie d’une personne. Ils peuvent être physiques, sensoriels, ou liés à la douleur, et comprendre des problèmes de santé mentale et des troubles d’apprentissage et cognitifs, pour ne nommer que quelques-unes des grandes catégories. Au total, 60 % des jeunes handicapés de 15 à 24 ans souffrent d’un handicap lié à une maladie mentale. De plus, 75 % des étudiants de niveau postsecondaire et de diplômés handicapés sont inscrits dans l’un des établissements d’enseignement postsecondaire de l’est de l’Ontario (la Cité, l’Université Carleton, le Collège Algonquin et l’Université d’Ottawa) présentent un handicap non visible, comme des difficultés d’apprentissage, un problème de santé mentale ou un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Les sources originales sont disponibles auprès du PAIRE, version. octobre 2020

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