Mythes et idées fausses : Personnes handicapées

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MYTHE : Les Canadiens handicapés sont moins instruits que leurs pairs non handicapés et ne peuvent donc pas soutenir la concurrence sur le marché du travail du XXIe siècle, qui est axé sur le savoir.
RÉALITÉ : Malgré les obstacles bien documentés en matière d’accès à l’éducation, beaucoup de Canadiens ayant une incapacité sont bien instruits. 56 % d’entre eux ont terminé des études postsecondaires.

IDÉE FAUSSE : Lorsqu’ils font de la sensibilisation en matière de recrutement, les employeurs croient qu’ils accèdent au bassin complet de talents de notre économie locale.
RÉALITÉ : Dans un sondage mené en 2016 par la Chambre de commerce de l’Ontario, 82 % des employeurs ont indiqué que leur principal défi en matière de recrutement était de ne pas être en mesure de trouver des candidats qualifiés. Les personnes ayant des incapacités font partie d’un bassin de talents inexploité qui pourrait aider à relever ces défis en matière de recrutement.

IDÉE FAUSSE : Il est difficile de trouver des personnes handicapées qualifiées pour pourvoir les postes vacants.
RÉALITÉ : Dans le marché du travail d’aujourd’hui, les méthodes traditionnelles de recrutement par offres d’emploi à elles seules ne sont plus efficaces. Une approche proactive et ciblée est nécessaire pour atteindre les groupes sous-représentés, y compris les personnes handicapées. PAIRE est une ressource qui peut vous aider à entrer directement en contact avec des chercheurs d’emploi qualifiés ayant une incapacité.

MYTHE : La sécurité est une préoccupation importante lorsqu’on embauche des personnes handicapées parce qu’elles ont plus d’accidents au travail que leurs pairs non handicapés.
RÉALITÉ : La sécurité est au moins égale sinon meilleure chez les employés handicapés en milieu de travail parce qu’ils sont plus conscients de leur environnement et plus susceptibles de suivre les directives et les protocoles de sécurité.

MYTHE : Il est très coûteux d’accommoder un employé présentant une incapacité.
RÉALITÉ : Souvent, les employés handicapés n’ont pas besoin de mesures d’adaptation plus souvent que les autres employés. De nombreuses mesures d’adaptation, comme des horaires flexibles, ne coûtent rien à mettre en œuvre. Le coût unique d’une mesure d’adaptation est en moyenne de 500 $ ou moins.

MYTHE : Les employeurs craignent que les personnes handicapées soient moins productives et moins fiables que les autres employés.
RÉALITÉ : Les milieux de travail accessibles qui comprennent des employés ayant une incapacité affichent des taux plus élevés de productivité et de maintien en poste. Selon une étude de l’Université de la Colombie-Britannique réalisée en 2018, les employés handicapés affichaient un rendement aussi bon ou meilleur que la moyenne sur le plan de la productivité et avaient un taux de rétention de 93 %.

IDÉE FAUSSE : La plupart des personnes handicapées sont physiquement handicapées et se déplacent en fauteuil roulant.
RÉALITÉ : Bien que le symbole d’incapacité le plus communément reconnu soit un fauteuil roulant, seulement 10 % des Canadiens ont une mobilité réduite. Les incapacités peuvent être visibles ou non visibles. Elles peuvent être physiques, sensorielles, liées à la douleur et inclure la santé mentale, les troubles d’apprentissage et cognitifs, pour ne nommer que quelques-unes des grandes catégories. Parmi les jeunes handicapés âgés de 15 à 24 ans, 60 % ont une déficience intellectuelle.

Les sources originales sont disponsibles auprès de PAIRE, version août 2019

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